Notre projet :

Réaliser un documentaire de 26 minutes qui mettra en avant les impacts médiatiques que l’erreur judiciaire laisse sur sa victime.

Notre objectif est d'analyser le traitement médiatique des erreurs judiciaires à travers un cas bien précis, pour ensuite comprendre un phénomène généralisé. Pour ce faire, nous allons interroger plusieurs acteurs de cet écosystème qui directement impliqués. Nous souhaitons mettre en avant cette problématique qui n'est pas traitée dans les médias, et qui pourtant les concernent directement.

"La liberté de l'homme, c'est l'innocence."
- Alcuin -

Pourquoi Innocence en sursis a vu le jour ?

Alors certes, les médias ont déjà abordé certaines erreurs judiciaires, mais ils se concentrent plutôt sur les questions financières. Ce que nous souhaitons apporter est une vision supplémentaire de l’erreur judiciaire, celle de leur traitement médiatique et des séquelles qu'il laisse sur ses victimes.

C'est sur base de ces constats, qu’est née l’idée d’ « Innocence en sursis ».

"Il ne suffit pas de dénoncer l'injustice, il faut consacrer sa vie à la combattre"
A. Camus

C'est quoi une erreur judiciaire ?

L'erreur judiciaire ne se définit plus strictement, elle est en pleine évolution.

Elle ne concerne plus uniquement la condamnation erronée d'un innocent, elle concerne un processus décisionnel défaillant impliquant un système bureaucratique.

Entre 2010 et 2015, la Justice a dépensé 1.783.091,06 euros pour des erreurs.

Et 273 personnes ayant séjourné au moins 8 jours en prison pour des faits qu’elles n’avaient pas commis, ont reçu chacune 6.531,46 euros pour le préjudice moral subi. (chiffres du Service public fédéral, SPF)  

Depuis, silence radio.   

Certes, des chiffres concernant les compensations financières existent, mais le SPF justice ne dispose d’aucun chiffre précis indiquant le nombre total d’erreurs judiciaires en Belgique.

Et chaque année, c'est environ 350 personnes qui sont incarcérées à tort en Belgique.

Qu'en est-il du nombre d'erreurs judiciaires recensées dans les pays francophones en Europe

En France, 12 affaires ont été reconnues par la justice comme étant des erreurs judiciaires. Cependant, ce chiffre est faussé. En effet, il ne comprend que les crimes (non les délits) et les cas qui sont uniquement passés en Cour d’assise. Hormis ces 12 affaires mentionnées par de nombreux médias tels que Le Figaro, TF1, Le Monde, France info et autres, il n’est pas possible de comptabiliser le nombre d'erreurs commises par la justice française.

En Suisse, une étude a été menée sur les erreurs judiciaires entre 1995 et 2004. Elle révèle que 237 dossiers auraient été acceptés pour une demande de révision et que 70% d’entre eux seraient d’ordre pénal. La majorité des personnes ayant été condamnées par ordonnance pénale, l’ont été à tort. Selon ce même rapport, 70% de ces personnes peuvent se voir acquitter (Killias et al., 2007). Depuis 2004, l’étude n’a pas été actualisée pour fournir de nouveaux chiffres.

Concernant le cas belge, le constat est alarmant. Le SPF Justice, contacté par nos soins, était dans l’incapacité de nous fournir des chiffres. Le SPF Justice prétend qu’il n’existe pas de statistiques sur le nombre de victimes incarcérées à tort chaque année en Belgique. Cette affirmation est sortie dans plusieurs articles de RTL et de L’Écho. Le service statistique nous a également confirmé l’impossibilité de trouver ces chiffres.

Qui sommes-nous ?

  • Le rayon de soleil
  • Toujours de bonne humeur, Delphine arrivera toujours à faire sourire ses collègues. . Toujours prête pour partir en voyage, elle s'occupera de trouver les meilleurs hôtels pour loger lors de nos tournages. Delphine n'a pas vraiment de film préféré mais peut regarder en boucle les 10 saisons de Friends.

L'enthousiaste

Proclamée DJ du groupe, elle n’hésitera pas à faire danser toute l’équipe lors des trajets en transports. Sarah a la capacité de se mettre facilement à la place des autres. Empathique, elle sera celle qui portera les interviews à bout de bras. Son film préféré est Edward aux mains d’argent.

Le rebelle

Toujours prêt à défendre ses idées et ses droits, Antoine ne loupera jamais une occasion de relâcher la pression autour d’une bonne pression. Son film préféré est OSS 117 - Rio ne répond plus.

Le couteau-suisse

Addicte au café, elle n’hésitera pas à passer ses nuits en régie pour perfectionner le rendu du projet. Addicte aussi au sport, elle n'hésitera pas à motiver les troupes. Son film préféré est Labyrinth mais attention, celui avec David Bowie.

Le plaisantin

Trésorier de l’équipe, il gère l’argent et les bêtises du groupe. Grand fan du Bayern Munich et de la malbouffe, il n’hésitera jamais à proposer un McDo. Son film préféré est Blues Brothers.

Le cinéphile

Shawshank Redemption et les films sur l'univers carcéral n’ont aucun secret pour lui ! Passionné de foot également, il ne loupe aucun match du championnat anglais. Son film préféré est The Dark Knight de Christopher Nolan.

Maître Olivier Martins, ex-avocat de Fayçal Cheffou

Arthur Sente, journaliste au pôle judiciaire du journal "Le Soir"

Tony Chalot, journaliste judiciaire à la DH

Muriel Hanot, secrétaire générale du CDJ

Michaël Dantinne, professeur de criminologie à l'ULiège

Jean-Marie Charon, sociologue des médias

Retour en photos sur notre voyage à Rouen

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